Les constructions scolaires sont conçues comme des structures pavillonnaires disséminées dans un grand parc, d’une grande transparence et perméabilité. Le découpage du programme en plusieurs volumes de gabarits similaires vise à alléger la massivité de l’ensemble pour une meilleure intégration dans un contexte péri-urbain de faible densité, tout en liant son rez-de-chaussée de manière subtile avec les aménagements extérieurs. L’accès au complexe se fait depuis une nouvelle place publique arborisée, reliée à l’interface constituée par le chemin du Grand-Chêne. Cette grande esplanade arborée permet de distribuer toutes les entrées des différents volumes. La recherche du concept structural est axée sur la volonté de rationalisation du système de construction et la réduction des délais d’exécution. L’emploi du matériaux bois est largement favorisé. Les différents éléments utilisés sont des dalles mixtes bois-béton, des sommiers, des murs en ossature bois avec des piliers intégrés et des piliers isolés. L’expression pavillonnaire des bâtiments se reflète dans la répétition d’une trame constructive rationnelle et simple qui met en valeur l’utilisation du bois dans la répétition sobre et fine de lignes verticales et horizontales affirmées, de même que par la grande transparence de l’ensemble. Des coursives ceinturent les bâtiments, allégeant la volumétrie de l’ensemble, tout en servant de voie de fuite et de lames brise soleil, favorables à une bonne gestion du climat intérieur des différents volumes au gré des saisons. L’ensemble du site est traité comme un parc boisé mêlant des palettes végétales d’essence indigène sur une base de prairie fleurie, piqués ça et là par des ourlets arbustifs, support de la biodiversité et des différents biotopes de la faune et de la flore locales.